Cette association à caractère culturel, créée en 1994, est un lieu d’expérimentation croisant les champs d’expressions : design, art contemporain, architecture, son et image virtuelle. Imaginée par ses directeurs artistiques Eric Deboos et Laurent Lucas, la Galerie Roger Tator propose à travers sa programmation, un point de vue transversal sur la notion de projet.
Son nom figure à plusieurs reprises sur les programmes de la Fête des Lumières depuis ses débuts en tant que lieu d’accueil, force créative ou productive.
Ainsi, le projet « Superflux » est installé dans le quartier cosmopolite de la Guillotière (Lyon 7e) depuis 1999, il démarrait alors sous le nom d’« In-flux ». Cette exposition qui investit galeries, loft, agences d’architecte rassemble chaque année pendant trois soirs, une cinquantaine de projets expérimentaux liés à la lumière et entre 20 à 30 artistes européens sélectionnés sur un appel à projets.
En 2005, « Superflux » s’exporte à Bruxelles en devenant « Beneflux ». En 2006, « Superflux 06 », propose une installation de dix « LightBox » et invite des artistes estoniens. 2008, est l’occasion de réaliser une exposition sous forme de rétrospective avec « Superflux 10/10 » à l’intérieur de la Galerie.
En 2009, « Superflux » devient « Superflou », nouveau terrain d’expériences autour de la thématique de la lumière et du flou. En guise d’écho, la Galerie Roger Tator produit également, « En Voiture Superflou » de Benedetto Bufalino.
L’année suivante, l’appel à projet « Supergreen » est lancé, pour la mise en lumière de l’Ilot d’Amaranthe (Lyon 7e), un ancien délaissé urbain et aboutit à « Supergreen vs Superlight » : une superposition d’un dispositif lumineux minimaliste dans cet espace végétal.
En 2011, la Galerie expose une vingtaine d’objets lumière sélectionnés à partir de l’appel à candidature dans le cadre de ce projet en perpétuel renouvellement et qui porte cette fois le nom de « Miniflux ».
En 2012, la Galerie Tator lance deux jeunes artistes avec la présentation des « Trois Robes Lumineuses » de Kim Taegon et l’« Etude de Fluides » de Caty Olive.