Lumière sur la dimension participative de la Fête !

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Pour demeurer ce qu’elle est : traditionnelle, festive, artistiquement exigeante, fédératrice, la Fête des Lumières se renouvelle constamment ! Aux références internationales s’ajoutent des projets qui impliquent toujours plus d’habitants.

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Le Soleil de la Duchère

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Avec cette édition de la Fête des Lumières, les exemples de rassemblements d’habitants en amont du 8 décembre ou d’étudiants sur le pont depuis plusieurs mois ne manquent pas ! Ainsi, parmi les réalisations collectives, plus de 400 habitants de la Duchère, toutes générations confondues, ont plongé dans l’aventure proposée par Marie de Basio et Philippe Dubost. Écriture, ateliers, films : les étapes ont été aussi variées que productives ! Au fil des mois, la dynamique et la régularité du processus de création ont fédéré des familles et des structures associatives et sportives du quartier. Et si la démarche a un lien unique et fort avec les résidents du 9e arrondissement, le résultat – visible place Abbé-Pierre – s’adresse à tous !

Autre illustration d’engagement commun, place Sathonay, place de la Paix et place Gabriel-Rambaud, dans le 1er arrondissement. Des étudiants de grandes écoles d’art de l’agglomération lyonnaise, guidés, interrogés et encouragés par les Grands Ateliers, y présentent leurs expérimentations. Au fil du temps, ils ont pu tester en grand la création d’une œuvre, des premiers fruits de leur imagination aux défis très concrets de la conception. Et là encore, cette démarche collective se partage : chacun pourra venir découvrir ces propositions artistiques qui mêlent design responsable, économie de moyens, réemploi de matériaux, systèmes LED. Cette logique de "faire ensemble" avec un œil rivé sur l’environnement se retrouve chez BIBI, un artiste international engagé, bien décidé à apporter de la poésie dans notre monde. Il le fait cette année depuis les États-Unis, 8e arrondissement. En dénonçant l’invasion du plastique et en transformant cette matière en oiseaux multicolores à contempler, il a mobilisé des milliers d’enfants, via les centres sociaux, les écoles, les MJC… Bien connus à Lyon, ses Gazouillis constituent depuis plusieurs années un bestiaire imaginaire et collectif. Le plaisir de créer de ses mains a précédé le symbolique 8 décembre… Le fait d’être acteur de la Fête des Lumières restera dans les mémoires des jeunes et des familles.

Enfin, l’œuvre projetée sur les façades de la Fondation Bullukian impressionne par son propos dense, authentique, militant. La compagnie de théâtre lyonnaise On Off nous invite à être actifs dans l’inclusion, à laisser de côté clichés et jugements sur le monde de la surdité. "Notre travail, notre détermination, nos liens et notre engagement ne sont pas dans le champ du handicap mais visent la reconnaissance de la culture sourde", précise Pénélope Schulmann, coordinatrice de la compagnie. Enfin, à la Manu, venez découvrir ce qu’une vingtaine d’étudiants-apprentis de l’IAE-Lyon III a imaginé et conçu, en lien avec leurs enseignants et contacts artistiques. Ce sont déjà des spécialistes de la lumière, et à travers une projection sur les magnifiques façades de leur université Lyon III, ils rendent un hommage à Jean Moulin, homme du collectif et figure de lumière.

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Emilie Peltier, étudiante en Architecture, actuellement en Master. C’est sa deuxième expérience de la Fête des Lumières :

"Ce qui m’a apporté le plus dans cette expérimentation ? Le fait de tester en grand nos idées et notre savoir-faire, de manière très concrète et dans la durée. Autour de nous l’implication des professionnels a été importante et porteuse. Enfin, rencontrer le public les soirs de la Fête est une chance unique : on voit vivre l’œuvre dans le regard des autres".